Sainte-Victoire au printemps, suite 1
Avec tous nos remerciements à Augustin Magne, botaniste et Président d’honneur des Amis du Muséum d’Histoire Naturelle d’Aix, pour sa précieuse contribution.
Le rose vif du centranthe rouge (lilas d’Espagne ou valériane rouge) tranche sur le ciel gris.
Centranthe rouge (Centranthus ruber) sur les Costes Chaudes.
Les genêts de Lobel (Genista lobelii) forment des coussins jaune-vif.
Le thym (Thymus vulgaris) se niche dans les fissures des falaises
un bouquet de sablines (identification non certaine) se frayant un passage dans les cailloux,
des orpins élevés (Sedum sediforme) s’accrochant à la paroi,
une touffe de thym,
une orobanche squattant un petite cavité,
quelques euphorbes Characias (Euphorbia characias) dans un pierrier,
des orchis d’Hyères (orchis olbiensis) bien abrités,
Et partout, la moindre faille est prise d’assaut !
Amélanchier à feuilles ovales (Amélanchier ovalis)
Cet arbuste, sorti de nulle part sur la crête, se replie dans son trou pour résister au mistral :
Sorbier blanc (Sorbus aria)
Sur le chemin du refuge Cézanne, le rocher a été fendu par ce pin d’Alep ! Et trois ans plus tard, la nature a continué son travail :
En 2015, soit 11 ans après, le pin a davantage écarté le rocher !