De 2016 à 2024, les plantations
Les genévriers rampants ne se sont pas adaptés au petit jardin situé devant le cloître. Ils sont remplacés en 2018 par des pieds de lavande, de thym, d’hélianthèmes, d’iris, de buis et de quelques plantes grasses.
En octobre 2019, les bénévoles creusent au fond de ce petit jardin pour localiser une fuite d’eau donnant sur la cave.
Les plantation continuent à faire l’objet de soins, en particulier durant les étés secs où il faut les arroser
En 2020, la taille des haies et le désherbage occupent souvent les bénévoles
En 2021, l’entretien des plantations continue à occuper les bénévoles. C’est d’autant plus nécessaires que les confinements successifs ont permis aux herbes folles de prospérer !
Les années 2022 et 2023 ont été dévastatrices pour nos plantations !
En effet, si en 2021 deux boucs ont fait une courte apparition, durant les années suivantes jusqu’en 2024, les boucs, déboulent en mars au Prieuré et ne le quittent qu’à l’automne pour rejoindre les femelles cantonnées dans le secteur de la chapelle Saint-Ser et se reproduire. En 2022 ils étaient 8, en 2024 nous en dénombrons 14 !
Ces boucs ensauvagés (ont-ils été abandonnés par des chevriers ou se sont-ils enfuis ?) adorent manger toutes nos petites plantes, ronger les écorces, arracher les branches de nos arbres et arbustes. Ils laissent leur puanteur et des milliers de crottes que nous devons enlever chaque jeudi. Le prieuré en été leur offre l’ombre, l’eau de la citerne et la nourriture que les visiteurs attendris leur donnent… Nous sommes obligés de nous justifier auprès d’eux en chassant ces vandales malodorants..
Quelques photos (avant/après leur passages) vous montrent une petite partie des dégâts.
- Sur les plates-bandes :
- Sur les haies d’arbustes :
- Sur un de nos arbustes ravagé :
Une partie du troupeau sur l’esplanade. Ils reviennent juste après être chassés !
Fin de l’été 2024, nous apprenons avec soulagement que le Département a commencé à capturer les boucs et les chèvres, pour ne pas se retrouver débordés par la multiplication de ces animaux qui provoquent de nombreux dégâts sur la flore de la montagne. Ils finissent même par être une nuisance pour les randonneurs qui sont bousculés par les boucs alléchés par leurs sandwichs. Effectivement, nous n’avons pas vu les boucs depuis le milieu de l’été…
L’an prochain, après les travaux de toitures, nous replanterons progressivement nos plates-bandes