La montagne et le Prieuré saccagés par les boucs !
Amis randonneurs, aidez-nous à réduire les saccages des boucs ! Ne leur donnez pas à manger ni à boire, s’il vous plait ! Luttons ensemble pour maintenir le Prieuré propre et agréable.
Petit rappel :
- En 2020, les bénévoles des Amis de Sainte-Victoire découvrent deux boucs assez sauvages, s’introduisant dans le Prieuré.
- Deux ans plus tard, ils sont huit et nous pouvons déjà constater des dégâts : iris broutés, bourgeons des arbustes arrachées, écorces rongées, dans l’enceinte et autour du Prieuré.
- En 2024, ils sont 15, achevant d’anéantir la dizaine d’arbustes et les platebandes d’iris plantés dans l’enceinte du Prieuré. Ils saccagent les arbustes aux alentours, plus loin sur les crêtes, au bord des chemins et au pied des falaises, faisant ainsi concurrence à la vraie faune sauvage (mouflons, chamois etc.).
- En 2025, malgré la capture de 15 de chèvres et boucs par une équipe du Département l’été précédent, le nombre de boucs augmente jusqu’à 19, en raison des naissances de chevreaux. Si rien n’est fait pour enrayer la prolifération de ces caprins, la flore de notre chère montagne sera fortement endommagée. Le Prieuré malgré nos efforts risquerait de devenir un lieu insalubre, malodorant, privé de plantes et fleurs.
Nous sommes consternés par les saccages de plus en plus importants autour et dans le Prieuré, malgré nos travaux hebdomadaires : dessouchages des arbustes ravagés, tailles de ceux qui pourraient être sauvés, achats de dizaines de jeunes plantes aromatiques (les boucs les apprécient moins), acheminements à dos d’homme, plantations, binages, désherbages, arrosage.
Sans compter l’enlèvement, tous les jeudis, de centaines de crottes nauséabondes qui tapissent la calade et les banquettes ! Nous les enlevons afin de protéger nos semelles et par conséquent, le sol du refuge et de la chapelle.
Triste constat en ce milieu d’été : plus de la moitié de nos jeunes plants, bichonnés depuis janvier 2025, ont été mangés ou piétinés ! Ne subsistent que quelques lavandes, romarins et pieds de thym en sursis. Exit les santolines, les iris, une dizaine d’arbustes, les bulbes de narcisses, les pieds de sauge et d’immortelles, les oreilles d’ours et une partie des pervenches !
Les boucs et chèvres, animaux domestiques ensauvagés sont peut-être amusants à regarder mais ne les approchez pas, ils sont infestés de parasites. Ces caprins peuvent bousculer les enfants et les randonneurs quand ils veulent prendre leurs sandwichs, c’est arrivé à la croix, à la chapelle Saint-Ser et au Prieuré
Notre montagne abrite une belle faune sauvage qu’on peut admirer en se levant tôt…
Pour plus d’images sur les dégradations de nos plantations, voir le bas de cette page :
https://amisdesaintevictoire.asso.fr/les-travaux-apres-2015/de-2016-a-2020-les-plantations/
Depuis la publication de cette page il y a un an, les dégâts ont augmenté…
Brève explication de la prolifération des chèvres et boucs :
Des chèvres, abandonnées il y a quelques années, se sont regroupées sur le massif se reproduisent. Elles se sont plus ou moins ensauvagées et divaguent, causant de nombreux dommages comme celles du massif de la Nerthe.
En Sainte-Victoire, les femelles errent plutôt entre la chapelle Saint-Ser et le Pic des Mouches, à l’est du massif, tandis que les mâles formant une deuxième harde, vagabondent principalement à l’ouest de la montagne. Dès l’automne, les boucs retrouvent les chèvres et se reproduisent. C’est ainsi qu’à chaque printemps, la harde des boucs augmente en nombre.