Le refuge Cézanne et la chapelle du Trou
LE REFUGE CEZANNE
Le refuge Cézanne se situe sur la face sud de Sainte-Victoire, à 20 mn à pied du parking du Plan d’En Chois au bord de la D17, route du Tholonet à Saint-Antonin. Il a été construit par Jean Magnan et ses amis de l’Association des Excursionnistes Provençaux d’Aix-en-Provence en 1954. Ce refuge a été restauré par le Conseil départemental en 2014. Pour le réserver, se renseigner auprès de la Maison de Sainte-Victoire.
LA CHAPELLE DU TROU
Sous cette croix existait une chapelle, la “chapelle du Trou”, comme le montre cette carte postale de 1916. Une photo de1907 montre ce qu’il restait du hameau du Trou.
Mais il n’en reste plus grand-chose…
Le hameau du Trou figure sur la carte géographique gravée sur cuivre et établie, sur ordre de Louis XV, par Cassini en 1778 et vérifiée en 1779, ainsi que sur le cadastre Napoléonien, sous le nom de « Hameau du Trou ».
La chapelle située au pied d’un bloc de pierre surmonté d’une croix s’appelait l’ermitage du Trou. Elle était dédiée à Notre Dame des Sept Douleurs et le Père Rousset en fut longtemps le gardien. Il y accueillit, après 1875, les pèlerins de la Croix de Provence au retour de leur excursion. Achard assure que « les Camaldules ont eu autrefois un monastère dans le lieu de Saint Antonin. Leur maison est occupée aujourd’hui par des fermiers ».
Les bancaous qui entourent ce lieu sont encore bien conservés et montrent que cette région était cultivée. On retrouve d’ailleurs les restes d’une habitation et une aire de battage avec un sol en calade encore un peu visible, au nord de ce promontoire.
Un puits, alimenté par une source, existe encore près de cette ruine et un deuxième puits a été réhabilité à l’ouest du Refuge Cézanne ; ils permettaient l’approvisionnement en eau de ce hameau du Trou.
On remarque, au dessus de la chapelle, des plateformes creusées dans la roche montrant que d’autres constructions y ont pu être édifiées, justifiant peut-être un poste de guet, avec une vue extraordinaire sur les plaines au-delà de Gardanne.
Enfin, la forme très remarquable des rochers, les multiples cavités entre ces rochers, et leur situation dominante sur tous les environs en font un site propice à l’exercice d’un culte pouvant remonter très loin dans le temps.
En 2009, le Conseil Départemental, propriétaire des lieux, a entrepris afin d’éviter que tout ne s’effondre, des travaux de mise en valeur de ce site.. Les travaux ont été complètement achevés en 2011.