les Aménagements de l'esplanade
L’esplanade est l’objet de soins constants : ratissage, débouchage des conduites d’eau, désherbage, ramassage de déchets divers, etc…
Depuis quelques années, une banquette constitué de dalles de Bibémus récupérées lors des fouilles archéologiques dans la fosse, longeait la falaise ouest bordant l’esplanade.
En mai 2016, nous décidons de la supprimer, projetant plus tard de réaliser d’autres banquettes à l’abri d’éventuelles chutes de pierres.
Marie Danièle Martini plante des iris dans l’espace dégagé.
À plusieurs reprises, le gros tas de moellons sera déplacé. Cette fois-ci, il faut libérer le plus possible l’espace qui servira de dépose pour les matériaux du futur chantier. Les pierres sont donc entassées sous le grand cèdre.
Les 3, 4 et 5 octobre 2016, 220 rotations d’hélicoptère déposent 180 tonnes de matériaux et de matériels de chantier sur l’esplanade : big bags de sable, moellons en provenance de Châteauneuf-les-Martigues, ciment, chaux, fers à béton, palettes de pierre de Vers taillées, réservoirs d’eau, outils divers, 2 bétonnières, 2 groupes électrogènes, etc…
Les big bags et les palettes de pierres s’entassent sur l’esplanade, occupant ainsi la plus grande partie de l’espace.
L’esplanade et le refuge sont à présent dans une zone de chantier interdite au public, réservée à l’entreprise Sele chargée de la reconstruction du cloître. Une clôture et des panneaux ferment le chantier jusqu’au 15 janvier 2018.
Suite à des intrusions sauvages, l’ensemble du Prieuré est fermé au public depuis le mois de novembre, une grille est fixée sur le porche.
Au fur et à mesure de l’avancement des travaux dans le cloître, des big bags et des palettes de matériaux se vident, dégageant partiellement l’esplanade.
Fin avril 2017, c’est le moment de s’occuper des iris (plantés l’année précédente le long de la falaise) écrasés par les bigs bags pendant de longs mois et enfin dégagés en déplaçant un gros tas de pierres. Un certain nombre de pieds a survécu et Marie-Danièle en plante de nouveaux, ainsi que quelques pieds de lierre.
À la même époque, les bénévoles commencent à nettoyer l’esplanade. Elle est en effet recouverte d’une sorte de croûte constituée de chaux et de sable. Il faut l’attaquer à la pioche, à la binette et au râteau.
Le 11 mai 2017, les employés de l’entreprise Sele rangent l’esplanade. Les matériaux inutilisables et les déchets de chantier sont amassés dans un coin, les autres sont rassemblés et protégés par des bâches.
Tous les outils sont remisés.
Le 14 et le 15 septembre 2017, 46 rotations de l’hélicoptère livrent tout le matériel nécessaire à la poursuite du chantier du cloître et évacuent quelques déchets.
Certains outils et matériels sont rangés à l’intérieur, mais de nouveau l’esplanade est envahie de big bags, tôles, palettes et caisses.
Les bénévoles vident les big bags remplis de moellons qu’ils entassent près de la clôture du chantier, mais la vue plongeante montre que l’esplanade est bien encombrée !
Le 29 novembre 2017, les derniers héliportages du chantier cloître permettent d’évacuer gravats, échafaudages, outils, équipements et matériaux, le chantier de reconstruction du cloître arrivant à sa fin. En 45 rotations environ 35 tonnes sont évacuées, tandis que nous sont livrés les vitres et les vitraux, 2 cyprès, du sable, des moellons etc…
Dès le lendemain, Patrice Petit, Pierre Guilhaumon et Jean-Jacques Bernard-Bret démontent et débitent les palettes et caisses en bois, tandis que Roger Limacher, Francis Moze et Marc Leinekugel reprennent le nettoyage de la calade.
Dès le lendemain, Patrice Petit, Pierre Guilhaumon et Jean-Jacques Bernard-Bret démontent et débitent les palettes et caisses en bois, tandis que Roger Limacher, Francis Moze et Marc Leinekugel reprennent le nettoyage de la calade.
Au mois de décembre 2017, Tandis que Pierre Guilhaumon et Patrick Eymard vident les bigs bags de moellons qui ont été livrés par héliportage, Anick Pachecus et Roger Limacher grattent patiemment les traces de ciment laissées sur les pierres de la calade.