L'acte de naissance de la montagne Sainte-Victoire
• Quelle est l’origine de son nom ?
La montagne Sainte-Victoire, de l’avis des historiens, ne s’appelle ainsi que depuis le XVIIe siècle. Auparavant, elle était désignée couramment, tant à l’oral qu’à l’écrit, montagne sainte venture, avec diverses variantes orthographiques, ou santo venturi qui est encore son nom provençal.
La montagne Sainte-Victoire, de l’avis des historiens, ne s’appelle ainsi que depuis le XVIIe siècle. Auparavant, elle était désignée couramment, tant à l’oral qu’à l’écrit, montagne sainte venture, avec diverses variantes orthographiques, ou santo venturi qui est encore son nom provençal.
Les Amis de Sainte-Victoire ont fait des recherches aux Archives Départementales pour reconstituer l’histoire du Prieuré Sainte-Victoire au XVIIe siècle. Ils ont mis au jour de nombreux actes notariés dans lesquels les appellations venture et victoire sont souvent citées pour désigner des lieux de culte ou la montagne.
Ils ont pu, ainsi, documenter la date d’apparition de l’appellation montagne sainte victoire.
Le 2 octobre 1657, le mécène Honoré Lambert signe, sous l’impulsion de l’Abbé Aubert, un devis pour construire une chapelle Notre-Dame de (la) Victoire en haut de la montagne qu’il appelle, pour la première fois, sainte victoire. Cette dénomination, avec le concours du clergé, de la noblesse et de la bourgeoisie, va se diffuser rapidement dans les actes officiels avant de s’imposer dans le langage courant.
Ils ont pu, ainsi, documenter la date d’apparition de l’appellation montagne sainte victoire.
Le 2 octobre 1657, le mécène Honoré Lambert signe, sous l’impulsion de l’Abbé Aubert, un devis pour construire une chapelle Notre-Dame de (la) Victoire en haut de la montagne qu’il appelle, pour la première fois, sainte victoire. Cette dénomination, avec le concours du clergé, de la noblesse et de la bourgeoisie, va se diffuser rapidement dans les actes officiels avant de s’imposer dans le langage courant.
Mais qui sont sainte Venture et sainte Victoire ? Cela reste encore énigmatique. Un état de la question est consultable dans le livre de Marc Leinekugel, Et si la montagne Sainte-Victoire était née en 1657 ? (paru en 2020)