2016, début des travaux dans le cloître
Le cloître, terme utilisé pour désigner le déambulatoire qui reliait le bâtiment des moines (actuel refuge) à la sacristie de la chapelle, avait été partiellement reconstruit en 1972 sur un peu plus de 9 mètres. C’est la partie à ciel ouvert (non reconstruite), longeant à l’est le refuge et le local Elzéar sur près de 16 mètres de long, qui fait l’objet de notre projet de réhabilitation.
La petite vidéo ci-dessous résume une partie des travaux préparatoires au chantier, effectués par les bénévoles des Amis de sainte-Victoire
Etat des lieux du cloître avant les travaux de 2016-2017 :
Notre projet accepté, son financement obtenu après plus de 2 années de préparation, réunions, dépôts de dossiers, recherches de financement, il est temps pour nous de préparer le chantier.
Début avril, nous débarrassons le petit palier situé entre le cloître et la falaise en vidant les big bags remplis de sable, en déplaçant le réservoir et autres matériels.
En mai, le nettoyage de ce palier se poursuit, les plants d’iris sont déplacés. Une tranchée est creusée pour préparer la visite technique avec l’architecte Jacques de Welle et François Spelle, dirigeant du bureau d’étude Sigma. Il est en effet prévu de doubler l’ancien mur du cloître par un mur en béton cyclopéen sur toute sa longueur. D’où la nécessité de creuser cette tranchée tout le long de ce vieux mur, dans un sol composé de terre, débris de tuiles et grosses pierres.
En mai, le nettoyage de ce palier se poursuit, les plants d’iris sont déplacés. Une tranchée est creusée pour préparer la visite technique avec l’architecte Jacques de Welle et François Spelle, dirigeant du bureau d’étude Sigma. Il est en effet prévu de doubler l’ancien mur du cloître par un mur en béton cyclopéen sur toute sa longueur. D’où la nécessité de creuser cette tranchée tout le long de ce vieux mur, dans un sol composé de terre, débris de tuiles et grosses pierres.
7 avril, Guy Gauthier, Marc Dufleid, Bernard Pruniaux, Marc leinekugel, Roland Zeyen vident les big bags
Les travaux de creusement de la tranchée se poursuivent tous les jeudis du mois de juin : Alain Hubert, Laurent Fuxet, Isabelle Davenière, Daniel Arthaud passent de longues matinées au fond de la tranchée, creusant à la pioche, dégageant des gros blocs à la barre à mine, remontant des seaux de pierres, de tuiles et de terre. Ils sont aidés à l’occasion par Marc Leinekugel, Patrice Petit, Alain thomazeau, Jean-Jacques Bernard-Bret. Une autre équipe transporte les seaux et les déverse plus bas, en passant par le Balcon du prieur : Marc Dufleid, Sauveur Mamo, Yves Richard, Dominique Le Blanc, Guy Gauthier, Jacques Païta, Jean-Jacques Bernard-Bret, Jean-Paul Evrard, et Jean-Karim font les navettes.
Les très grosses pierres sont difficiles à extraire et à transporter. Jean-Jacques en fend quelques-unes à l’aide d’une masse. La plupart d’entre elles sont jetées par dessus la tranchée, elles serviront à la confection du béton cyclopéen.
Le 7 juillet, encore une belle équipe de terrassiers à l’œuvre ! Mais l’été sec, avec ses nombreuses journées en zone noire, nous empêche de poursuivre ces travaux.
Quelle différence entre ces deux vues plongeantes, l’ancien cloître est débarrassé, la tranchée est presque achevée !
Premier septembre, c’est la rentrée en petit comité, mais cela n’empêche pas Daniel et Laurent de reprendre le creusement de la tranchée. Celle-ci est de plus en plus profonde, il devient difficile de remonter les seaux et les pierres.
Le 15 septembre, Daniel, Michel et Laurent vident et détruisent l’appentis situé au fond du cloître. Une réunion préparatoire aux héliportages et aux travaux rassemble Marc Dufleid, Francis Moze, Jacques de Welle, les responsables des entreprises JETSYSTEMS, SELE et JTLEC. Les participants sont satisfaits du travail accompli par les bénévoles.
Le 22 septembre, Alain Hubert et Francis Fonta creusent encore un peu et nivellent toute la tranchée.
Le 29 et le 30 septembre, derniers jours avant les héliportages, il faut vider la partie couverte du cloître et ce n’est pas une mince affaire !
La matinée est consacrée au déplacement et rangements des planches, plaques, tubes et objets divers dans le refuge (à présent fermé) puis au démontage des étagères.
La grille intérieure du cloître est désinstallée. Daniel prépare et fixe le montant sur le côté de la sortie est du Prieuré, puis tout le monde s’y met pour installer la lourde grille. Sauveur Mamo et Jacques Païta, l’un au percuteur, l’autre à la masse, détruisent l’estrade en béton qui supportait le groupe électrogène.
Le lendemain, Daniel Arthaud et Alain Goudal règlent les fermetures et butoirs de la grille installée la veille.
Les travaux de préparation pour le chantier de reconstruction du cloître sont achevés le 30 septembre. Bravo à l’équipe des bénévoles qui a terminé dans les temps les travaux préparatoires au chantier de réhabilitation !
Les travaux de préparation pour le chantier de reconstruction du cloître sont achevés le 30 septembre. Bravo à l’équipe des bénévoles qui a terminé dans les temps les travaux préparatoires au chantier de réhabilitation !