Les travaux de 2006 à 2009, suite
Le longeron descend, il est mis en place, directement sur la fosse, par les ouvriers. Bravo au pilote de l’hélicoptère et à ceux qui ont préparé ce travail ! Après quoi, il faut assembler tous les éléments qui protègent la fosse et l’escalier du XVIIe siècle. La fosse ainsi que la brèche sont à présent bien sécurisées.
Elle avait été remise en eau par les Amis de Sainte-Victoire dans les années 50. Il faut finir de la débarrasser de …. ? Qu’y a-t-il donc là dedans ? Il faut d’abord la vider de son eau. Nous faisons tourner la pompe pendant plusieurs jeudis pour évacuer l’eau par dessus la Brèche des moines, puis il faut détruire la margelle, ainsi que le socle en béton sur lequel elle repose, construits dans les premières années de l’association. Nous enlevons les pierres de Bibémus qui formaient un anneau autour de la margelle. Nous découvrons les racines du grand cèdre qui enserrent la citerne. Nous retrouvons les radicelles qui vont chercher l’eau dans la citerne, détériorant au passage son enduit.
Nous installons dans la citerne un échafaudage à plusieurs étages, adapté à l’évacuation des pierres, terre, bouteilles, etc. qui encombrent la citerne.
Nous avons travaillé plusieurs mois pour sortir environ 17 m3 de pierres, de terre, de bouteilles en verre et en plastique, de seaux, de lampes électriques, de couteaux, de fourchettes.
Sur les parois de la citerne, nous découvrons plusieurs inscriptions :
• à mi-hauteur : “Gamadéri Raoul – Juillet octobre 1924 – Maçon” et en face « 1831 »
• au fond, d’autres inscriptions “octobre”
• et d’autres, difficilement déchiffrables.
Fin octobre 2008, nous pouvons remettre la citerne en eau. C’est précisément ce jour-là qu’il se met à pleuvoir. L’eau tombe… à pic.
Mais ce n’est pas fini, l’entreprise AMAK doit encore construire une nouvelle margelle. Il faut en outre installer l’alimentation électrique de la pompe immergée, plus un couvercle sur la citerne.
Après quoi, dernière opération, nous mettons en place un anneau en pierres autour de la margelle. Ces pierres ont la couleur et la texture des pierres de Bibémus, mais proviennent d’une carrière du Gard. Elles reposent sur un lit de béton à la chaux.