Le ciel couvert ne masque cependant pas la tristesse des paysages dévastés par la sècheresse.
Sur les piémonts, cistes, romarins, genévriers, chênes et autres arbustes ou arbrisseaux sont desséchés, perdent une partie de leurs feuilles. Un peu plus haut sur les crêtes, les buis sont roux, les amélanchiers commencent à prendre leurs teintes automnales.
Un extrait (ci-dessous) du site Ruelleverte explique simplement cette adaptation au stress hydrique des plantes :
Quand l’eau vient à manquer :
…“Humidifié par la pluie et l’irrigation, le sol agit comme un réservoir où chaque plante puise l’eau dont elle a besoin. Lorsque la quantité d’eau transpirée excède ce qui est disponible, la plante subit un stress hydrique : elle flétrit. Si le manque d’eau persiste, les symptômes pourront évoquer ceux d’une maladie : jaunissement, roussissement, déformation.
Pour limiter les pertes en eau, la plante réagit d’abord en refermant ses stomates, de minuscules pores à la surface des feuilles. Au contact d’un sol sec, les racines émettent une hormone végétale, l’acide abscissique, qui déclenche leur fermeture immédiate. La transpiration est ainsi réduite, mais les échanges gazeux nécessaires à la photosynthèse, notamment l’entrée de CO2, sont également entravés. Tous les processus physiologiques de la plante sont donc mis en veille, jusqu’au retour de l’eau. Si la période de sécheresse se prolonge, certaines plantes sacrifient leurs feuilles pour réduire la transpiration. D’autres suspendent simplement leur croissance et entrent en dormance.”
Malgré les interdictions, ils ont vu plusieurs fois des randonneurs monter à la Croix. Certains montent très tôt (et les réveillent) pour ne pas se faire prendre…
Il fait très chaud, nous ne sommes que 4 et montons par le nord.