Jeudi 28 avril et jeudi 5 mai 2016 : le printemps au Prieuré

Un vrai temps de printemps, le soleil brille et le vent est presque agréable.

Nous sommes une équipe réduite ce jeudi et le suivant, cette petite vidéo retrace quelques unes de nos activités de ces deux journées :

Charly et Marie -Danièle achèvent leur mètre carré de calade sous l’œil admiratif de Hervé Béguin (du Grand Site Sainte-Victoire) , venu nous rendre visite. Deux choucas des tours s’invitent au moment du déjeuner, il est rare d’en voir s’aventurer si près de nous, mais il y a des miettes à grappiller…

Décidément, le faisceau de câbles donne bien du fil à retordre, Il faut utiliser un ” peigne ” fabrication maison ( ce n’est pas pour rien que Alain soit surnommé Mac Gyver) pour réunir correctement les longs cordons. Il seront ensuite glissés dans la gaine.

Jeudi 5 mai 2016 : l’Ascension

Nous ne sommes que 5 bénévoles en ce jour de l’Ascension et réduisons nos tâches à de l’entretien.
Yves, Michel et Florence nettoient le refuge, tandis que Charly et Marie-Danièle font du terrassement. Il s’agit d’achever le déplacement du gros tas de pierres et de niveler le sol trop haut : pioche, pelles, seaux et brouette !
Alain C. est monté avec sa petite fille Léonore (et Maëlle, une amie) il retouve avec plaisir son fils Bruno. Bruno et Stéphanie, gardes nature au Grand Site, sont en patrouille sur le massif .

Nous frôlons le record d’affluence ! Dès midi, les randonneurs, souvent en famille, envahissent l’esplanade et les crêtes environnantes.

Sur les crêtes, c’est un enchantement : amélanchiers, coussins de genêts de Lobel, touffes de thym, hélianthèmes et encore quelques ibéris des rochers.

Le genêt de Lobel s’insinue dans la moindre anfractuosité et n’a pas peur du vide !

Plus bas, les alisiers (sorbiers blancs) commencent leur floraison, et encore un peu plus bas, les cistes cotonneux épanouissent leurs corolles roses.

Trois plantes à fleurs bleues rencontrées dans la descente : les fleurs du lin de Narbonne sont du même bleu que celles de l’aphyllante, mais celle-ci, plus petite, n’a pas de feuilles comme l’étymologie de son nom l’indique.