Augustin Magne, botaniste depuis 48 ans, Président d’honneur de l’AMHN (Amis du Muséum d’Histoire Naturelle d’Aix-en-Provence) nous convie pour la troisième fois à une reconnaissance floristique. Il est 8 heures, nous sommes 9 Amis de Sainte-Victoire et montons par le sud (tracé rouge par le pas de l’Escalette), pour rencontrer d’autres plantes.
Le vent souffle fort, le temps est maussade, et finalement, malgré un hiver doux, le printemps n’est pas en avance comme nous l’espérions. Bien des plantes n’ont pas commencé leur floraison, les premiers bourgeons apparaissent à peine sur les arbres et arbustes.
Le vent souffle fort, le temps est maussade, et finalement, malgré un hiver doux, le printemps n’est pas en avance comme nous l’espérions. Bien des plantes n’ont pas commencé leur floraison, les premiers bourgeons apparaissent à peine sur les arbres et arbustes.
L’équipe juste au dessus du parking du plan d’En Chois
Les spartiers (Spartium junceum) maintenant
… et comme ils seront dans quelques semaines
Dans les champs d’oliviers, Augustin nous montre des plantes qui ressemblent fort au thym mais n’en sont pas. Il y a entre autres, l’argyrolobe de zanon, le fumana lisse et la dorycnie à 5 feuilles (lotus dorycnum) .
Le Fumana lisse dit ” le thym des parisiens “
La dorycnie à 5 feuilles maintenant…
… et dans quelques semaines, vue de prés.
Augustin nous indique la différence entre le genévrier cade (” de “, comme deux traits sur la feuille, baies brunes) et le genévrier commun (” un “, comme un trait sur la feuille, baies noires). Il nous montre aussi les fleurs mâles du pin d’Alep. Il nous explique comment différencier les chênes kermès des chênes verts (qui peuvent parfois aussi comporter des piquants), en regardant sous la feuille. Si elle est blanchâtre, c’est du chêne vert.
La Coronille glauque
L’équipe devant un genévrier cade
Les fleurs mâles du pin d’Alep
Bien des espèces sont observées, résédas raiponce, daphnés garou, chèvrefeuilles divers, psoralées bitumineuses, globulaires, coronilles en jonc, filaires etc.
Nous approchons du refuge Cézanne pour y observer quelques arbres et arbustes :
Nous approchons du refuge Cézanne pour y observer quelques arbres et arbustes :
L’orme champêtre ou ormeau maintenant…
… plus tard, il fera ses fruits et ses petites feuilles asymétriques
Le prunellier ou prunier épineux
Devant le refuge Cézanne
Le sorbier domestique ou cormier maintenant…
… et en été, fruits en forme de petites pommes ou poires
Au dessus du refuge Cézanne, près des vergers, Augustin nous fait observer que les filaires ont des feuilles opposées et le nerprun alaterne, qui ressemble aux filaires à feuilles rondes, a des feuilles alternes.
Des pistachiers (Pistacia vera) cultivés
Le Nerprun alaterne en floraison
Le filaire à longues feuilles
Avant d’attaquer le raidillon sur les dalles qui mènent au Pas de l’Escalette, nous pouvons admirer sur le plateau, les premiers iris nains, des orchis d’Hyères, des ophrys bruns, des narcisses d’Asso et les premières floraisons des cistes cotonneux. Les aphyllantes ne sont hélas pas encore en floraison. Vous pouvez voir ces plantes sur nos pages de ” Sainte-Victoire au printemps “.
Augustin nous fait découvrir comment un grand rocher presque vertical peut abriter dans ses fissures et petits creux des espèces diverses qui, compte tenu du peu de terre, sont miniatures.
Augustin nous fait découvrir comment un grand rocher presque vertical peut abriter dans ses fissures et petits creux des espèces diverses qui, compte tenu du peu de terre, sont miniatures.
Romarin miniature
Nerprun alaterne, tel un bonsaï
Minuscule orpin à feuilles épaisses
Ce rocher accueille aussi une espèce rare, le chiliadenus glutinosus (Jasonie) .
Actuellement, il conserve encore sa floraison de l’an dernier
Il sera ainsi plus tard.