Nous sommes dans la garrigue où règnent le romarin, le chêne vert, le chêne kermès, les cistes cotonneux, les genévriers, les filaires et les globulaires (déjà fanées) . Ne pas confondre le chêne vert avec le chêne kermès, quand ses feuilles sont bordées de piquants ! Il suffit de retourner une feuille : si elle est blanchâtre c’est un chêne vert.
Augustin nous explique comment reconnaître le genévrier cade (deux traits blancs sur chaque feuille) plante dioïque qui comporte des pieds qui sont soit des mâles soit des femelles. Nous rencontrons aussi de nombreux filaires à feuilles étroites, de la famille des oléacées, comme l’olivier. Les filaires à feuilles rondes ou à feuilles intermédaires sont plus rares ici.
Augustin nous explique comment reconnaître le genévrier cade (deux traits blancs sur chaque feuille) plante dioïque qui comporte des pieds qui sont soit des mâles soit des femelles. Nous rencontrons aussi de nombreux filaires à feuilles étroites, de la famille des oléacées, comme l’olivier. Les filaires à feuilles rondes ou à feuilles intermédaires sont plus rares ici.
Nous rencontrons des petites plantes ligneuses, telle la stéhéline douteuse, le fumana. La première ressemble un peu au pied de lavande, la deuxième au thym, tant que ses petites fleurs jaunes n’apparaissent pas. Un peu plus haut, les zones ensoleillées, sont parsemées de jeunes pieds de Sumac des corroyeurs dont les feuilles servaient au tannage des peaux. Il tire de cet usage son qualificatif « des corroyeurs », le corroyeur étant l’artisan qui apprêtait le cuir.
Les germandrées sont aussi bien présentes : la germandrée grise à odeur de saucisson et la germandrée petit- chêne dont les fleurs roses s’ouvriront bientôt.
Augustin nous apprend à distinguer le thym femelle (petites
fleurs sans étamines) du thym hermaphrodite (stylet et étamines) dont les
fleurs sont plus grandes et souvent plus pâles.
Le long de la montée vers la carrière de marbre, quelques plantes se dressent fièrement. Ne pas confondre les longues tiges des limodores à feuilles avortées avec des pousses d’asperge !
A l’approche de la carrière, de nouvelles plantes : la grande euphorbe Characias bien connue, mais aussi la minuscule euphorbe fluette, si délicate vue à la loupe !
Nous connaissons presque tous “la Marbrière” , mais n’avions jamais visité sa partie supérieure, plus ancienne (découpe des blocs de “brèche du Tholonet” à la main ! ) et encore plus haut, un peu plus à l’est, son réservoir. Augustin nous les fait découvrir et nous explique l’extraction des blocs de ce pseudo marbre, fort en vogue autrefois
Nous quittons la Marbrière pour continuer à monter jusqu’à un petit promontoire. Juste avant, Augustin nous révèle deux gros fossiles de bivalves, en plein sur le chemin marron, que nous n’avions jamais remarqués !
Au retour, nous faisons un petit crochet dans une zone de terres rouges à proximité de la route. En longeant un ruisseau au fond d’un “mini” canyon, nous découvrons quelques plantes de la ripisylve : saules rouges, peupliers blancs et noirs, frênes à feuille étroites…
Sur les terres rouges arides, les plantes ont des allures de bonzaïs telles le grémil ligneux, les cades et les poiriers
Il est un peu tôt pour admirer les ophrys bécasse (scolopax) , mais Augustin déniche un pied d’ophrys de Provence et plusieurs pieds d’ophrys bruns.
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