La journée promet d’être très chaude et nous montons tôt, devancés par Marc L.
À notre arrivée, petit café à l’ombre du cèdre.
Yves nous rejoint mais nous ne sommes que quatre. Aujourd’hui, nous nous contenterons de nettoyer les toilettes, arroser les plantes en prévision de la canicule et déplacer quelques plants d’iris, dans une ambiance calme, ponctuée par les cris des rougequeues noirs, voir la vidéo :
Marc, Jacques et Yves puisent l’eau de pluie dans le grand réservoir.
Les deux petits cyprès mal en point, les pervenches, iris et petits buis sont abondamment arrosés.
Nous décidons d’ajouter des iris devant le porche, sous l’œil vigilant de Hima.
En ce moment, nous profitons de la présence
des rougequeues noirs.
« Le Rougequeue noir est une espèce de petit passereau partiellement migrateur très répandu, de la famille des muscicapidés. On l’appelle également rossignol des murailles ou queue rousse. (…).
Lorsqu’il est excité ou énervé le rougequeue lance des cris brefs, s’accroupit et agite sa queue nerveusement. Il défend beaucoup son territoire et en chasse les intrus, y compris les individus de sa propre espèce. » Et à entendre ses cris, nous comprenons que nous envahissons son territoire !
« Le mâle a le plumage gris-noirâtre avec la calotte grise et une tache blanche sur l’aile. La poitrine est la partie la plus foncée de son corps. Le rougequeue noir a la queue orange brique, les sous-caudales et le croupion roux. Le bec très pointu, les yeux, les pattes et les doigts sont noirs. (…).
La femelle est plus terne que le mâle, avec un plumage uniforme gris-brun cendré, le roux est inexistant chez elle.«
(source : Wikipédia – sous licence CC BY-SA 4.0)
Nous découvrons un hôte inattendu au fond de l’esplanade !
Une couleuvre à échelons juvénile que nous n’avons pas osé attraper, craignant de la confondre avec une vipère (et pourtant, il est dit qu’il n’y a pas de vipère en Sainte-Victoire). Elle se réfugie très vite dans un trou du mur.
« Les adultes mesurent en général 120 cm (160 cm au maximum). Ce sont de grands serpents sveltes au museau pointu dépassant la mâchoire inférieure et à la queue courte. Les adultes sont assez uniformes, bruns à jaune-grisâtre avec deux lignes foncées le long du dos. Les juvéniles sont très marqués, plus jaunes, avec des taches noires en forme de H sur le dos donnant l’aspect d’une échelle, caractéristique qui est à l’origine du nom donné à l’espèce. »
(source : Wikipédia – sous licence CC BY-SA 3.0 )
Les cigales aussi sont de la partie, dès la fin de la matinée !
Sur les crêtes desséchées, les floraisons sont plus rares :
Au retour, un petit coucou à nos trois valeureux qui ont beaucoup travaillé en bas, dans la chaleur aussi !
Retour en arrière, vendredi 23 juin 2017 : une médaille de la ville pour Albert Négrel, ‘Papa vélo‘.
Notre ami Régis Servole a rédigé un bel article à propos d’Albert Négrel, « bastissèire » ayant beaucoup travaillé et organisé de nombreux concerts au Prieuré, de 1990 à 2010 environ.
Lors de la réception organisée à l’occasion du 3000e vélo vendu au profit des écoliers du Bénin, les bénévoles du comité de jumelage Natitingou-Aix étaient présents dans la salle des États de Provence. Albert y a reçu la médaille de la ville.
Merci à Régis pour ses photos !