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Il est 9 heures par temps frisquet, le van arrive au parking des Amandiers. Céline et Nicolas, de la Maison de Sainte-Victoire, préparent Pastis et Antonin. Un petit coup de brosse, puis Céline attache le bât sur Antonin.

Accompagnés de Bernard, Claudine, François, Roger, Yves et Jean Marie, Marc L. et Laurent “font les âniers”. De temps en temps, il faut laisser Antonin et Pastis brouter l’herbe tendre bordant le lac.

Après quelques passages délicats où Céline et Nicolas interviennent pour guider les ânes, l’équipe débouche sur les crêtes des Costes Chaudes. Un peu plus haut, au Pas du Moine, les ânes suivent l’ancien chemin (bordé par le mur d’enceinte Nord) pour rejoindre la portion finale du chemin des Venturiers.

Bernard prend le relais de Marc L. pour l’arrivée triomphale au Prieuré à midi : mission accomplie, l’expédition organisée par Marc L., avec l’aide la Maison de Sainte-Victoire, est réussie : relier la route de Vauvenargues au Prieuré par un ancien chemin partiellement disparu : sans doute une alternative qu’utilisaient les mules pour monter les matériaux nécessaires à la construction du Prieuré au XVIIe siècle.

Après une récompense bien méritée (les ânes ont fait preuve de beaucoup de bonne volonté) et un peu de repos, il est l’heure de descendre.

Bien qu'affamés,  Roger et Marc L. finiront par donner la carotte aux ânes...

Bien qu’affamés, Roger et Marc L. finiront par donner la carotte aux ânes…
Stéphanie, garde-nature du GSSV, rejoint l'équipe pour la descente.

Stéphanie, garde-nature du GSSV, rejoint l’équipe pour la descente.

Le retour par le chemin des Venturiers, puis par un petit sentier rejoignant le parking des Amandiers est plus aisé. Mais à l’arrivée, et pour ne pas faire mentir son espèce, Pastis fait preuve d’un grand entêtement pour monter dans le van !

Pour les bénévoles qui sont montés directement au Prieuré au petit matin, un petit détour par le mur d’enceinte est l’occasion d’admirer le travail des employés de l’entreprise Sele. Deux équipes dressent les grosses pierres sur le faîte du mur d’enceinte : Quentin, tailleur de pierre et Hafedh, maçon , d’une part :

Les pierres sont très lourdes !

Les pierres sont très lourdes !
Il faut les caler avec de petites pierres.

Il faut les caler avec de petites pierres.

Thierry, tailleur de pierre et Boudjemaa, maçon, d’autre part, près de la porte :

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