Nous longeons la Cause et la franchissons plusieurs fois. Cette zone humide et ombragée nous permet de voir différentes espèces xérophiles.
Entre autres, les saules, frênes, peupliers noirs et blancs, les cornouillers, les érables, les Paliurus spina-christi (Epines du christ)
Entre autres, les saules, frênes, peupliers noirs et blancs, les cornouillers, les érables, les Paliurus spina-christi (Epines du christ)
Juste avant d’arriver au « lac » de Bimont, nous obliquons plein sud par le vallon de Cherbourgue.
Quelle belle montée ! Ce vallon encaissé, autrefois exploité par les cultivateurs et charbonniers et bien que retourné à l’état sauvage, laisse entrevoir de nombreux vestiges : murets, terrasses, charbonnières, traces anciennes de gemmages sur les grands pins etc.
Peu de plantes fleuries au bord de ce sentier très ombragé.
C’est le règne du chêne vert, des fragons, des filaires, de rochers couverts de mousse et de fougères et un peu plus haut, des buis.
Quelle belle montée ! Ce vallon encaissé, autrefois exploité par les cultivateurs et charbonniers et bien que retourné à l’état sauvage, laisse entrevoir de nombreux vestiges : murets, terrasses, charbonnières, traces anciennes de gemmages sur les grands pins etc.
Peu de plantes fleuries au bord de ce sentier très ombragé.
C’est le règne du chêne vert, des fragons, des filaires, de rochers couverts de mousse et de fougères et un peu plus haut, des buis.
Mais le sentier s’achève, il nous faut monter vers l’ouest jusqu’à une petite crête pour ensuite descendre par le vallon des Reynauds. Belle grimpette, nous mettons les mains et avons chaud !
En cours de montée, belle vue sur la Croix et le Prieuré :
Nous rencontrons aussi des plantes héliophiles : hélianthèmes, phalangères à fleurs de lis, euphorbes, sédums etc.
Arrivés sur la petite crête, juste au nord du sentier Imoucha, la récompense : pique-niquer à l’abri du vent, face à une vue splendide, à 600 mètres d’altitude.
Nous retrouvons non sans peine une petite sente descendant le vallon des Reynauds, ombragé lui aussi et retrouvons la même végétation que celle de la montée du matin. De temps à autre, un bouquet de véroniques d’Orsini et la belle surprise d’une orchidée.
Nous débouchons sur de grandes clairières récemment débroussaillées, puis sur la rive gauche du lac. Le niveau est de nouveau assez haut, le vieux pont est sous l’eau :
Augustin nous montre les saules riverains ayant développé d’innombrables racines dans leurs partie basses (troncs et branches) pour survivre, quand le niveau du lac est plus haut.
Quittant le lac vers l’est, nous retrouvons notre point de départ du matin, longeons de nouveau la Cause pour retourner au parking.
Merci Augustin pour cette randonnée-découverte : que de plantes vues, de paysages divers traversés et expliqués !
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