1955-2006
Lorsque l’Association fut créée en 1955 sous l’impulsion d’Henri Imoucha, l’ensemble du Prieuré qui était abandonné depuis près d’un siècle, offrait un spectacle de désolation : ce n’était qu’un champ de ruines envahi de ronces, de pierres et de débris de toutes sortes. Il fallut d’abord nettoyer, trier tout ce qui pouvait être sauvé, arracher les plantes sauvages. Tâche immense qui ne découragea pas les valeureux pionniers réunis autour d’Henri Imoucha.
Sommaire
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- La chapelle du Prieuré
- Le “monastère”, ancien bâtiment de vie des moines
- Le local Elzéar
- Le logis du prieur, le balcon du prieur
- Le cloître, reconstruction partielle
- Le porche du prieuré
- La brèche des moines
- Accès à la brèche des moines
- Les anciennes toilettes
- La citerne
- Les caves du “monastère”
- L’oratoire près du logis du prieur
- Les murs de soutènement et de clôture
- Les statues du porche
HYMNE AUX COPAINS BATISSEURS
LOU BASTISSAÏRE DOU PRIEURAT
Ô Regain de victoire, des Crêtes à Bimont,
C’est grâce à tes Amis, à ces hommes de coeur,
Des gars bien courageux, de ceux qui n’ont pas peur,
D’une pelle, d’une pioche, ou d’un tire-bouchon…
Quelques bougres sont là, qui surveillent et qui plantent
Des feuillus, des érables, des frênes sur les pentes.
Batissant des murets autour du Prieuré,
Ces fidèles du Rocher ne sont qu’une poignée.
Dans la brèche des Moines, étroit balcon du Cengle,
Par jour de grand Mistral, résonnent leurs prénoms.
On entend, ci et là s’activer cette bande,
Joyeux dans le boulot, fidèles compagnons.
Si tous les volontaires comme eux se donnaient la main,
Le jeudi est pour eux la journée des Copains.
Ainsi ces galopins, aujourd’hui retraités,
Prolongent les récrées des jeudis regrettés.
Philippe GAUSSENS